
L’augmentation mammaire par prothèse est l’une des interventions de chirurgie esthétique les plus pratiquées dans le monde. Elle attire autant pour ses résultats visibles que pour l’impact positif qu’elle peut avoir sur la confiance en soi. Mais avant de franchir le pas, il est essentiel de comprendre en détail ce que cela implique : la technique, les raisons de l’intervention, les types d’implants disponibles, le déroulement de l’opération et même la question de la prise en charge. Voici un guide complet pour vous accompagner dans votre réflexion.
Qu’est-ce que l’augmentation mammaire par prothèse ?
L’Augmentation Mammaire par prothèse consiste à insérer un implant dans la poitrine afin d’augmenter le volume des seins ou de modifier leur forme. L’implant, souvent en gel de silicone ou en sérum physiologique, est placé sous la glande mammaire ou sous le muscle pectoral, selon la technique choisie par le chirurgien.
Le but n’est pas uniquement esthétique : il peut s’agir de restaurer un volume perdu après une grossesse, un allaitement, une perte de poids importante ou une chirurgie reconstructrice après un cancer. L’intervention se déroule généralement sous anesthésie générale et dure environ une à deux heures.
En plus du gain de volume, une augmentation mammaire bien réalisée peut améliorer la symétrie et la projection des seins, apportant un rendu naturel ou plus généreux selon les souhaits de la patiente.
Pourquoi avoir recours à une augmentation mammaire ?
Avant de prendre rendez-vous avec un chirurgien, il est utile de savoir dans quelles situations cette intervention est la plus indiquée. Les raisons peuvent être purement esthétiques ou médicales.
- Hypoplasie mammaire : développement insuffisant de la poitrine, souvent d’origine hormonale ou génétique.
- Asymétrie marquée : un sein plus petit que l’autre, ce qui peut générer un complexe ou des difficultés à s’habiller.
- Perte de volume après grossesse ou perte de poids : les tissus se vident et la poitrine perd sa fermeté.
- Reconstruction mammaire : après une mastectomie liée à un cancer du sein, la prothèse peut aider à retrouver une silhouette harmonieuse.
- Correction d’une malformation : seins tubéreux, aplasie mammaire, etc.
Au-delà de l’aspect physique, l’augmentation mammaire a souvent un impact psychologique fort. De nombreuses femmes témoignent d’un regain de confiance en elles et d’un mieux-être dans leur vie quotidienne.
Les différents types d’implants mammaires
Choisir un implant mammaire ne se limite pas à “petit” ou “gros”. Plusieurs critères entrent en jeu : forme, texture, volume et projection.
- Implants ronds : ils apportent du volume principalement dans la partie supérieure du sein, offrant un effet “push-up” visible. Ils conviennent souvent à celles qui veulent un résultat plus glamour.
- Implants anatomiques : en forme de goutte, ils reproduisent plus fidèlement la forme naturelle d’un sein. Idéal pour un rendu discret et harmonieux.
Déroulement de l’intervention : étape par étape
Se faire opérer n’est pas anodin, et chaque étape compte. Tout commence par les consultations préopératoires, généralement au moins deux rendez-vous avec le chirurgien, afin d’évaluer vos attentes, de déterminer le type d’implants le plus adapté et de vérifier votre état de santé. Un bilan médical est ensuite réalisé, comprenant le plus souvent une prise de sang et, si nécessaire, une mammographie ou une échographie. L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique alors une incision qui peut être située sous le sein, autour de l’aréole ou sous l’aisselle, selon la technique choisie. Les implants sont ensuite mis en place, soit en position sous-glandulaire, soit en position sous-musculaire, ou encore avec la technique dual plane. Une fois l’implant correctement positionné, les incisions sont refermées avec des sutures fines, puis recouvertes de pansements, et un soutien-gorge de contention est mis en place. Dans la majorité des cas, la patiente peut regagner son domicile le jour même ou le lendemain. La convalescence dure en moyenne 2 à 4 semaines pour reprendre une vie normale, mais il faut éviter le sport intense pendant environ 6 semaines.
En France, l’augmentation mammaire à visée esthétique n’est pas remboursée par la sécurité sociale. Cependant, certaines situations médicales ouvrent droit à une prise en charge partielle ou totale :
- Reconstruction après un cancer du sein ;
- Malformations importantes comme l’agénésie mammaire (absence de sein) ou les seins tubéreux sévères ;
- Asymétrie importante avec une différence de volume notable.
Dans ces cas, le chirurgien établit une demande d’entente préalable auprès de la caisse d’assurance maladie.