
Fin du numerus apertus 2025 : quelles conséquences pour les études de santé ?
La rentrée universitaire de septembre 2025 marque un tournant décisif pour les études de santé. Après la suppression du numerus clausus en 2020, c’est désormais la fin du numerus apertus.
Cette réforme, adoptée en juin 2025 sous l’impulsion du député Yannick Neuder, alimente débats et inquiétudes chez les étudiants, les doyens de faculté et même au sein de l’Ordre des médecins.
Mais concrètement, qu’est-ce que cela change pour les lycéens et étudiants qui visent un PASS, une LAS ou les filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) ?
Du numerus clausus au numerus apertus : retour sur deux systèmes
Pendant plusieurs décennies, le numerus clausus fixait un quota national strict : un nombre précis d’étudiants admis chaque année en deuxième année de médecine ou dans les autres filières de santé. Résultat : des milliers de jeunes motivés étaient écartés, sans lien avec les besoins réels du pays en soignants.
En 2021, ce dispositif a été remplacé par le numerus apertus. Les universités, en lien avec les Agences Régionales de Santé (ARS), ont alors obtenu la possibilité d’adapter le nombre de places ouvertes aux besoins locaux.
Objectif : former davantage de médecins et de soignants, tout en maintenant un haut niveau de sélection.
Pourquoi supprimer le numerus apertus en 2025 ?
Malgré ses ambitions, le numerus apertus n’a pas atteint ses objectifs :
- Le nombre de médecins formés reste insuffisant.
- Les déserts médicaux continuent de progresser.
- Chaque année, plus de 1 500 étudiants français partent étudier la médecine à l’étranger.
Face à ce constat, la Conférence des doyens de médecine et plusieurs facultés ont plaidé pour une réforme plus souple, donnant davantage de marge de manœuvre aux universités pour augmenter leurs capacités d’accueil et mieux répondre aux besoins du système de santé.
📌 Lire aussi : BFMTV – Le ministre de la Santé annonce la fin du numerus apertus.
Sélection en médecine : est-ce la fin ?
Non. La fin du numerus apertus 2025 ne supprime pas la sélection, elle la transforme :
- Il n’y a plus de quota national unique.
- Chaque université définit ses propres capacités d’accueil avec l’ARS.
- Les étudiants doivent toujours valider leur année, obtenir un bon classement et réussir, si nécessaire, des oraux déterminants.
Concrètement, les meilleurs profils issus du PASS ou de la LAS accèdent directement à la deuxième année. Les autres passent par les oraux, qui peuvent représenter jusqu’à 30 % de la note finale selon les facultés.
PASS et LAS après la réforme : comment accéder à la 2ᵉ année ?
Désormais, l’accès en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire, maïeutique ou kinésithérapie repose sur trois conditions :
- Valider les 60 crédits ECTS de son année.
- Être bien classé au sein de sa promotion.
- Réussir les oraux, de plus en plus stratégiques pour départager les candidats.
En clair, la suppression du numerus apertus introduit plus de flexibilité dans les capacités d’accueil, mais la sélectivité reste très exigeante.
Quelles filières sont concernées par la réforme ?
Toutes les filières MMOPK :
- Médecine
- Maïeutique (sage-femme)
- Odontologie (chirurgie dentaire)
- Pharmacie
- Kinésithérapie
Pour la kiné, l’accès reste particulier : il peut se faire via PASS, LAS, LSpS ou certaines licences (biologie, STAPS…), mais la sélection est assurée par les IFMK.
Comment se préparer efficacement dans ce nouveau contexte ?
La fin du numerus apertus ne simplifie pas l’accès aux études de santé : elle impose de nouvelles exigences. Réussir demande une anticipation méthodique :
- Dès le lycée : choisir les spécialités scientifiques (SVT, physique-chimie, mathématiques) pour renforcer son dossier Parcoursup.
- En PASS ou LAS : adopter une organisation stricte et une méthode de travail adaptée pour suivre le rythme soutenu.
- À l’oral : s’entraîner à développer son aisance, sa capacité d’analyse et sa gestion du stress.
- Avec un accompagnement ciblé : tutorats universitaires, stages de pré-rentrée, journées d’immersion ou encore prépas spécialisées permettent de gagner en efficacité et en confiance.
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À retenir
- Le numerus apertus disparaît dès la rentrée 2025.
- Chaque université fixe désormais ses capacités d’accueil avec l’ARS.
- La sélection reste : validation académique, classement, oraux.
- La réussite repose sur rigueur, organisation et préparation.
La réforme ne met donc pas fin à la compétition : elle en redessine simplement les contours. Les étudiants les mieux préparés continueront de faire la différence.
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