A la période de la ménopause, les femmes sont parfois victimes d’une chute de cheveux. Elles sont en effet plus sensibles aux variations de leurs hormones que d’autres, et subissent de plein fouet ces changements hormonaux parfois déroutants. Pour mieux comprendre comment cela se passe dans le corps et comment limiter cet effet de la ménopause, nous abordons dans cet article le cycle de vie du cheveu et donnons quelques conseils. 

1. Le cycle de vie d’un cheveu

Les cheveux n’ont pas une vie bien réglée ! Leur croissance n’est pas linéaire. Contrairement à la chute de cheveux, qui est plutôt régulière. Comme les saisons ou le corps de la femme, il suit des cycles successifs, qui peuvent être divisés en trois moments bien distincts.

Le premier d’entre eux est la phase anagène. C’est le moment de la pousse du cheveu. Elle observe une durée d’environ 3 à 4 ans chez la femme.

Vient ensuite la phase catagène. Là, le cheveu se repose pendant environ 3 semaines. 

Puis vient la phase télogène, qui se conclut par la mort et, fatalement, la chute du cheveu.

2. Limiter la perte de cheveux

Pour limiter la perte de leurs cheveux, les femmes ménopausées peuvent observer une alimentation équilibrée. Certaines des vitamines possèdent en effet des vertus bénéfiques sur le cheveu, comme la vitamine B par exemple. 

Les coiffeurs confrontés à ce problème donnent une liste de recommandations. Parmi elles, ils conseillent de ne pas se laver les cheveux trop souvent. En effet, les shampooings affaiblissent le bulbe car ils entraînent la diminution de sécrétions de sébum. 

Les coiffeurs demandent aussi d’utiliser un sèche-cheveux avec parcimonie. La chaleur de l’appareil les fragilise et les assèche. 

Au cas où la chute de cheveux durerait et qu’aucune de ces solutions ne fonctionnerait, il est bon de savoir que les implants capillaires ne sont pas réservés aux hommes, et que les résultats sont désormais très naturels !

A lire :   Que révèle la période de postpartum ?