Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK figure parmi les pathologies les plus courantes chez la femme. C’est même la première cause d’infertilité. Malgré les risques qu’il présente, le SOPK reste non diagnostiqué et non pris en charge chez la plupart des femmes qui en sont atteintes. Produits naturels, hygiène de vie, surveillance médicale régulière… Il existe des solutions pour apaiser les douleurs et améliorer le quotidien des femmes touchées par cette affection médicale.

Le SOPK, de quoi s’agit-il ?

Également connu sous le nom de « syndrome de Stein-Leventhal », le SOPK est une pathologie causée par le dérèglement hormonal d’origine ovarienne ou endocrinienne. Lorsqu’on regarde le SOPK à l’échographie, les petits kystes s’accumulent autour des ovaires. Dans une configuration classique et en l’absence de ce syndrome, les hormones FSH et LH provoquent le cycle ovarien. Plus précisément, l’ovulation se passe grâce à la variation des taux de ces deux hormones. Or, lorsqu’une femme est atteinte de SOPK, ces taux varient durant le cycle. En effet, le taux de LH est plus élevé que celui du FSH, quand la situation normale doit être l’inverse.

Selon les experts en cosmétiques naturels du site 1 Heure de shopping, il est conseillé aux femmes souffrant de ce syndrome de privilégier les produits dépourvus de perturbateurs endocriniens au quotidien. En effet, l’utilisation de ce type de produits participe grandement à la lutte contre les déséquilibres hormonaux dont elles souffrent.

Quels sont les symptômes du SOPK ?

Plusieurs signes peuvent vous permettre de détecter la présence de petits kystes au niveau de vos ovaires. Dans tous les cas, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé.

Le trouble de l’ovulation et les règles irrégulières

Le SOPK provoque l’absence d’ovulation. Ainsi, la patiente présente des cycles irréguliers. Le cycle peut aller de 35 à 40 jours. Dans certaines situations, les menstruations sont même absentes.

L’hirsutisme

Du fait du dérèglement hormonal qu’il induit, le SOPK peut engendrer une croissance excessive de poils sur différentes zones : abdomen, pieds, poitrine, dos, menton, joues, bras…

La perte de cheveux ou l’alopécie

Si l’hyperpilosité se rencontre chez de nombreuses femmes atteintes de SOPK sur d’autres parties du corps, on constate tout de même une perte des cheveux dans certains cas. Les cheveux s’affinent et on retrouve alors les mêmes caractéristiques qu’une calvitie masculine. Cette alopécie provoque de grandes souffrances psychologiques chez les patientes atteintes.

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L’acné

Les femmes atteintes de ce syndrome présentent souvent des problèmes de peau. Il peut s’agir de boutons d’acné, d’une zone foncée ou de taches.

L’insomnie

La perturbation du sommeil figure également parmi les symptômes les plus courants. La personne atteinte a tendance à développer des troubles du sommeil. Les signes de fatigue apparaissent également rapidement. C’est notamment dû au manque d’énergie en raison de l’insomnie récurrente.

Les problèmes de fertilité

La plupart des femmes atteintes du SOPK sont malheureusement infertiles. Cela dit, certaines d’entre elles peuvent concevoir naturellement un enfant sans aide médicale. À noter que la patiente qui réussit à tomber enceinte prend davantage de poids que la moyenne des femmes enceintes, notamment au niveau de l’abdomen.

Existe-t-il un traitement pour soigner le SOPK ?

Jusqu’à présent, aucun traitement n’a été mis au point pour soigner le SOPK. Cela dit, il existe des traitements destinés à atténuer les symptômes et à prévenir les complications futures. Ces traitements dépendent de la cause probable du SOPK chez la personne, des symptômes qui se manifestent et de ses attentes.

Le médecin peut prescrire un traitement basé sur le mode de vie de la patiente. Ce traitement peut se traduire par l’amélioration de l’hygiène de vie (régime alimentaire, sport, utilisation de produits naturels sans perturbateurs endocriniens au quotidien…). L’objectif est d’équilibrer le taux d’insuline pour réduire les risques de diabète et perdre du poids. Un traitement hormonal s’ajoute généralement à l’amélioration de l’hygiène de vie. Le but est de diminuer le taux de testostérone et de réguler les saignements.