comprendre maladie

Pourquoi les écoles et les autres lieux d’accueil dédiés aux jeunes publics sont-ils susceptibles de se changer parfois en véritables clusters, ou foyers épidémiques ? Tout simplement parce que les systèmes immunitaires des jeunes enfants sont encore imparfaits. De ce fait, leurs organismes constituent des terrains privilégiés pour l’apparition d’une maladie infantile. Vous êtes vous-même parent, ou prenez régulièrement en charge des bébés ou des nourrissons ? Ce petit guide se propose de vous en apprendre davantage sur ce phénomène, de l’identification des premiers symptômes aux meilleures pratiques de prévention.

Qu’est-ce qu’une maladie infantile ? Définition et causes

Selon le site internet de l’UNICEF, on peut définir une maladie infantile comme « une pathologie qui touche particulièrement ou exclusivement les enfants ». Mais comment expliquer l’existence de cette catégorie de maladies ?

Le petit d’homme possède cette particularité unique chez les mammifères : il n’est pas autonome au moment de la naissance. Il doit encore pouvoir bénéficier de l’aide de l’adulte pour se nourrir, et ne sait pas encore marcher. De la même manière, son système immunitaire est encore en développement.

Cela signifie qu’il est très vulnérable, exposé à un large panel d’infections. Paradoxalement, certaines maladies doivent aussi être contractées à cette période pour permettre au futur adulte d’être immunisé, comme dans le cas de la varicelle. Sans cela, des complications importantes pourraient survenir plus tard au cours de la vie.

Aussi, pour les protéger contre des symptômes trop pénibles à supporter, il peut être judicieux de renforcer les défenses immunitaires d’un enfant, en utilisant un cocktail de vitamines Alvityl Défenses ou en leur proposant une alimentation équilibrée. Mais savoir reconnaître précocement les signaux annonciateurs d’une maladie s’avère également très utile pour pouvoir agir dans l’urgence.

Les maladies infectieuses courantes : reconnaître les symptômes et les modes de transmission

Pour reconnaître une maladie infantile, encore faut-il apprendre à la classifier. En effet, il en existe de plusieurs types.

Une première grande catégorie regroupe les maladies dites « infectieuses ». Le plus souvent, elles sont d’origine virale et sont donc très contagieuses. Ce qui explique la situation dans certaines écoles à l’arrivée de l’hiver ! De plus, ces maladies possèdent un point commun, puisqu’elles se traduisent presque toutes par la survenance de fièvre chez l’enfant.

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On peut distinguer plusieurs sortes de maladies infectieuses :

  • Les maladies éruptives : la varicelle entre dans cette catégorie, où l’on trouve également la rougeole, la rubéole ou les oreillons. Très souvent, les éruptions cutanées commencent sur le visage ou sur le cou, avant de s’étendre sur le reste du corps ;
  • Les infections respiratoires et ORL : ici, les premiers symptômes peuvent être des maux de gorge, de la toux, une obstruction des voix nasales ou pulmonaires, des soucis d’audition. Les plus courantes sont la rhinopharyngite, l’otite et l’angine. Mais on constate actuellement un retour inquiétant de la coqueluche ;
  • Les infections gastro-intestinales : diarrhées, gastro-entérites, coliques et régurgitations sont également fréquentes chez le bébé. Ce dernier pleure beaucoup pour signifier qu’il est déshydraté.

Par ailleurs, on compte aussi la jaunisse et l’impétigo au registre des maladies infantiles infectieuses. Il s’agit cependant d’infections courantes et bénignes.

Maladie infantile

Les maladies non infectieuses : conditions d’apparition et troubles les plus fréquents

Mais il existe d’autres maladies infantiles. Non contagieuses, elles se développent à cause de facteurs génétiques ou environnementaux. Elles se font variées, et la liste suivante n’est donc pas tout à fait exhaustive :

  • Les allergies : les réactions du système immunitaire se révèlent très diverses d’un individu à un autre, bien que prenant souvent la forme de troubles respiratoires ou digestifs ;
  • L’asthme : elle peut être provoquée par un contact avec un allergène, mais trouve parfois sa source dans le stress ou l’effort physique ;
  • Le diabète de type 1 : le pancréas dysfonctionne, ce qui entraîne une soif excessive et une grande fatigue.

On peut encore ajouter à ces quelques lignes l’eczéma du nourrisson, une maladie de peau chronique. De même que les constipations à répétition, les troubles du sommeil ou les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Prévention et prise en charge : vaccins, hygiène et traitements

En fonction de la catégorie à laquelle appartient une maladie en question, les méthodes de prévention varieront drastiquement. Voici les plus courantes :

  • La vaccination : l’administration d’un vaccin, comme le ROR contre la rougeole ou le BCG contre la tuberculose, est absolument essentielle quand elle n’est pas purement et simplement obligatoire. Pensez à consulter le calendrier vaccinal pour vous en assurer.
  • Les gestes de prévention quotidienne : il s’agit de gestes d’hygiène variés, qui s’étendent de l’ingestion de compléments alimentaires ou de vitamines à toutes les méthodes enclines à favoriser un sommeil paisible et réparateur. Une bonne alimentation est essentielle à la préparation du système immunitaire. En se lavant fréquemment les mains, on limite également les risques de contagion ;
  • Les traitements spécifiques : ayez les bons réflexes aux premiers symptômes. Certaines maladies infantiles seront vite étouffées grâce à une hydratation importante, quand d’autres nécessiteront une prescription d’antibiotiques ou de médicaments.
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Quand consulter ? Apprendre à réagir face aux symptômes

Pourtant, il sera parfois préférable d’aller consulter, afin d’éviter au petit d’aller aux urgences pédiatriques. En effet, si le pédiatre est le spécialiste de la santé de l’enfant, vous pouvez aussi vous tourner naturellement vers votre médecin généraliste. Dans la majeure partie des cas, ce professionnel cernera immédiatement la maladie infantile qui se cache derrière les maux de votre bébé.

À noter que les services de téléconsultation se multiplient en ce moment, et peuvent vous apporter des réponses rapides et rassurantes. Si vous avez besoin d’un traitement, le médecin se chargera de vous adresser une ordonnance par mail.

Enfin, quelques symptômes graves doivent absolument vous alerter sans délai : il s’agit des difficultés respiratoires, d’une fièvre forte et persistante malgré les calmants, d’une déshydratation irrépressible, de changements comportementaux importants ou encore des réactions allergiques sévères que l’on observe parfois. Les gonflements, par exemple.

Dans ces cas, n’hésitez pas à demander une consultation rapide en urgence.

En tout état de cause, les maladies infantiles ne peuvent être combattues efficacement qu’à plusieurs conditions. Tantôt, la prévention suffira, tantôt il faudra aussi recourir à une expertise et à des soins appropriés pour faire face. Mais une chose, une seule, demeure irremplaçable : pour éviter à leurs enfants de subir des symptômes trop lourds, les parents doivent faire preuve d’une vigilance constante. Ainsi, ils augmenteront leurs chances de prendre la bonne décision en cas de trouble.