La crème anesthésiante est un produit courant qu’il faut absolument garder avec soi dans sa trousse à pharmacie. Elle possède de nombreuses vertus pour la santé en général et pour la peau également. La crème anesthésiante est tout de même vendue sans ordonnance en pharmacie.
Crème anesthésiante, un produit analgésique local
La crème anesthésiante est utilisée pour différents soins. Il s’agit au fait d’un produit analgésique qui soigne les démangeaisons, les irritations ou les sensations de brûlure. Elle dispose des principes actifs qui assurent la guérison rapide d’une zone traitée. Comme on parle d’anesthésie, on l’utilise souvent dans le monde de la santé et de l’esthétique. C’est aussi une crème que l’on peut s’appliquer soi-même.
D’autre part, il s’agit d’un médicament qui arrête les douleurs suites aux opérations chirurgicales. Les professionnels s’en servent aussi pour réduire les douleurs des patients lors des opérations de soin délicates pour ne citer que l’épilation, le tatouage, le piercing et les interventions au laser. Son fonctionnement peut varier selon ses composants. Elle peut contenir de la prilocaïne, de la lidocaïne qui vise à bloquer l’arrivée des sensations de douleur. Ces sensations sont envoyées par les terminaisons nerveuses aux nerfs. Ainsi, les crèmes anesthésiantes sont utilisées pour réduire les douleurs dues aux plaies, aux aphtes et aux troubles cutanés.
Crème anesthésiante sans ordonnance : ce que dit la loi
D’après la loi, les professionnels de la santé ont droit de prescrire à leur patient, une crème anesthétique si cela est nécessaire à la réduction de la douleur. Il faut donc savoir que seuls les professionnels de la santé, et ce, y compris, les pharmacies qui autorisent alors à donner aux patients l’accès aux crèmes anesthésiantes. D’ailleurs, l’article L110-5 mentionné dans le code de la santé publique autorise les citoyens à se protéger contre la douleur.
Ainsi, si on a besoin d’un soin permettant d’atténuer une douleur intense après un tatouage ou un piercing ou une brulure, on peut s’adresser à un pharmacien. Ce dernier peut alors délivrer une crème anesthésiante sans ordonnance. Il faudrait tout de même renseigner sur les vertus du médicament et des effets secondaires pour prévenir les conséquences d’une automédication à la maison. Il est possible également d’acheter une crème anesthésiante non classée dans le cas où on ne dispose pas d’ordonnance.
Achat de crème anesthésiante sans ordonnance : c’est possible sur internet
Une crème anesthésiante sans ordonnance peut être achetée en ligne désormais mais uniquement sur le site d’une parapharmacie en ligne. Elles demandent en effet aux acheteurs de bien remplir un formulaire avant de passer commande. Avant de déposer sa commande, il est important de vérifier si le site web s’agit bien d’une pharmacie nationale agréée et s’il dispose d’une mention légale.
Il doit en effet commercialiser des médicaments qui répondent aux normes de fabrication. On doit en effet rester prudent lorsqu’il s’agit d’un achat de médicament en ligne. On doit s’adresser à une véritable pharmacie en ligne et qui dispose également d’une pharmacie physique. Bref, acheter une crème anesthésiante sans ordonnance est autorisée par la loi à condition qu’il s’agisse d’un professionnel de la santé et donc, d’une pharmacie.
Précautions d’emploi et conseils pratiques
Avant toute application, nettoyez et séchez la zone concernée. Appliquez une fine couche de crème et respectez la posologie indiquée : étaler plus n’accélère pas l’effet et augmente le risque d’absorption percutanée. Évitez d’appliquer sur des muqueuses ou des plaies ouvertes sauf indication contraire. Pour détecter une éventuelle hypersensibilité, réalisez un test épicutané sur une petite surface 24 à 48 heures avant une utilisation plus large : rougeur, prurit ou sensation de brûlure localisée sont des signes d’intolérance. En cas de réaction importante (urticaire, œdème facial, détresse respiratoire), consultez en urgence.
Certaines situations demandent une vigilance particulière : grossesse, allaitement, enfants, ou traitement simultané par d’autres topiques. L’usage prolongé ou sur de larges surfaces peut entraîner une toxicité systémique liée à l’absorption, d’où la nécessité de limiter la durée et la zone d’application. Évitez l’occlusion non supervisée et signalez tout effet indésirable au professionnel de santé afin d’alimenter la pharmacovigilance. Conservez la crème à l’abri de la chaleur et de l’humidité, respectez la date de péremption et éliminez les restes conformément aux conseils de votre pharmacie pour prévenir la contamination croisée.
Conseils pratiques et sécurité d’emploi
Au-delà de l’efficacité, il est essentiel d’intégrer des bonnes pratiques autour de l’application des crèmes anesthésiantes pour limiter les risques. Avant toute utilisation, renseignez-vous sur la posologie recommandée et évitez l’application sur une surface trop étendue ou sur une peau lésée de manière extensive : l’absorption transcutanée peut augmenter la biodisponibilité et entraîner une toxicité systémique. Certaines personnes développent une réaction d’hypersensibilité ou une sensibilisation cutanée ; un test épicutané sur une petite zone peut aider à détecter une éventuelle réaction allergique avant d’utiliser le produit sur une zone plus vaste. De même, certaines contre-indications (par exemple grossesse, insuffisance hépatique ou traitement concomitant) nécessitent un avis médical — signalez toujours vos traitements en cours pour prévenir d’éventuelles interactions médicamenteuses.
Conservez la crème selon les instructions du fabricant et éliminez les restes conformément aux recommandations pour les produits pharmaceutiques. En cas d’effets indésirables (peau rouge, œdème, troubles neurologiques), cessez l’application et consultez un professionnel de santé.
Aspects pharmaceutiques et alternatives complémentaires
La performance d’une crème anesthésiante dépend autant du principe actif que de sa formulation : la pharmacocinétique, la biodisponibilité et les excipients influencent l’initiation et la durée de l’effet. Les agents favorisant la perméation, les émollients ou les épaississants modulent la pénétration cutanée et peuvent accélérer la mise en place de l’analgésie topique. Pour optimiser l’efficacité tout en minimisant les risques, respectez uniquement les délais d’application recommandés (généralement 20 à 60 minutes avant l’intervention selon la concentration) et évitez l’usage d’occlusion sans avis professionnel, car elle augmente la pénétration systémique et le risque d’effets indésirables sur le système cardiovasculaire ou nerveux, notamment en présence de contre‑indications médicales.
En complément des traitements topiques, pensez à des méthodes non médicamenteuses pour réduire la douleur et l’anxiété : cryo‑analgésie (application contrôlée de froid), techniques de respiration, distraction ou pression locale peuvent diminuer la nociception et améliorer l’expérience pour les soins mineurs. Conservez toujours la notice, notez le lot et la date d’ouverture pour signaler tout incident, et inspectez le produit avant usage pour détecter une altération microbiologique ou physico‑chimique.

