monte escalier

Il arrive des moments où l’on réalise combien a diminué sa faculté à évoluer dans l’espace pourtant familier de sa maison. Le simple fait de monter les marches de son escalier est devenu pénible, voire irréalisable. Les raisons peuvent en être nombreuses. Elles sont liées à l’évolution d’une maladie, à une situation de grossesse très difficile ou encore au poids des années. Heureusement, les monte-escaliers existent, et constituent alors une alternative intéressante au déménagement. Pour des raisons de sécurité, le choix d’un monte-escalier ne peut cependant se faire qu’en fonction des handicaps particuliers de chacun.

Les critères à prendre en compte dans le choix d’un monte-escalier

Avant de prendre en compte cette question des handicaps particuliers, il faut bien comprendre que le choix d’un monte-escalier est d’abord contraint par les caractéristiques de l’escalier de la maison. Ainsi, plusieurs types d’installations existent : les monte-escaliers droits s’adapteront à un escalier sans coude ni colimaçon, alors que les monte-escaliers tournants sont au contraire conçus pour les escaliers irréguliers.

Il existe également des monte-escaliers extérieurs, dont les revêtements seront davantage étudiés en fonction des contraintes liées aux intempéries. Les produits disponibles chez les professionnels du secteur, tels que les monte escaliers EFP, se déclinent donc en plusieurs modèles mais se classent toujours dans l’une de ces trois grandes catégories. En revanche, ces entreprises prévoient aussi la possibilité de personnaliser son installation de façon avancée en fonction de son handicap.

Personnaliser un monte-escalier pour optimiser la sécurité en fonction du handicap

choix monte escalierDe la même manière que l’on peut chercher à sécuriser un escalier pour faciliter la vie des personnes âgées, ce sont les exigences de sécurité qui commanderont le choix d’un monte-escalier dès lors qu’il n’est plus possible de s’en passer. La plus évidente de ces exigences concerne la question de la charge maximale supportée. Elle est à prendre en compte si le handicap principal d’une personne provient en premier lieu de son poids.

En effet, les monte-escaliers présentent de grandes différences de charges maximales supportées, très variables d’un modèle à l’autre. D’autre part, si la ceinture de sécurité est absolument obligatoire quel que soit le type de handicap, on choisira un monte-escalier doté d’un capteur d’obstacle si l’utilisateur présente des difficultés à prendre conscience en temps réel de son environnement. Pour les personnes les plus dépendantes, un dispositif d’appel peut être couplé à l’installation.

A lire :   Faut-il choisir un déambulateur avec ou sans roues ?

Ne pas négliger les besoins sur le plan ergonomique

Enfin, la sécurité des personnes en situation de handicap doit aussi être assurée par une ergonomie appropriée du monte-escalier. Si cet aspect fait défaut, l’utilisateur pourra plus ou moins rapidement ressentir des douleurs gênantes contribuant à mettre sa santé en péril. Ainsi, diverses personnalisations sont possibles afin d’adapter très finement l’inclinaison du siège et son rembourrage aux caractéristiques individuelles.

Le choix d’un monte-escalier de ce type permet aux personnes très peu musclées, notamment au niveau du dos, et cela qu’elles portent ou non une ceinture lombaire contre les douleurs, de ne pas souffrir outre mesure d’une posture inconfortable pendant leur montée ou leur descente des escaliers. Il est possible aussi, dans le cas d’une maison à plusieurs paliers, d’opter pour des monte-escaliers fractionnés ou montés d’une seule pièce si la marche devient trop pénible.