La greffe capillaire est un acte chirurgical qui s’est démocratisé ces dernières années. Les techniques utilisées offrent aujourd’hui des résultats naturels et durables pour lutter contre la perte de cheveux. Malgré cela, de nombreux patients ne se sentent pas prêts à sauter le pas. Cela peut être pour des raisons financières, des contre-indications médicales ou des préférences personnelles.

Il existe aussi des alternatives non-chirurgicales pour lutter contre la calvitie. Ces méthodes offrent des options de traitement moins invasives mais efficaces pour gérer la perte de cheveux.

Dermatologie : plus qu’une simple crème

La dermatologie offre des solutions médicamenteuses efficaces pour ralentir la chute de cheveux.

Médicaments couramment utilisés

Le Minoxidil est un médicament prescrit pour traiter la perte de cheveux. Disponible sous forme de lotion ou de mousse, il s’applique directement sur le cuir chevelu. Il agit en dilatant les petits vaisseaux sanguins autour des follicules pileux. Cela favorise la croissance des cheveux et peut également ralentir leur chute.

Le Finastéride est un autre médicament fréquemment utilisé. Il se présente généralement sous forme de comprimés. Il agit en inhibant l’action de la dihydrotestostérone (DHT), une hormone souvent impliquée dans l’alopécie androgénétique.

Limitations et considérations

Leur efficacité varie d’un individu à l’autre. Des effets secondaires peuvent également survenir. L’arrêt du traitement entraîne souvent une reprise de la perte de cheveux. Une utilisation continue est donc nécessaire pour maintenir les résultats.

Se débarrasser des cheveux électriques

Microneedling : un petit pic pour un grand changement

Le microneedling est une technique qui crée des micro-perforations dans la peau. Ces micro-perforations déclenchent une réponse de guérison naturelle. Elles stimulent la production de collagène et d’élastine. Cette réaction biochimique favorise la croissance des cheveux. Des études cliniques ont démontré l’efficacité de ce traitement. Les résultats sont visibles au bout de quelques mois de traitement.

Ce traitement peut être contre-indiqué, notamment pour les personnes souffrant de troubles de la coagulation ou de maladies auto-immunes. Un diagnostic médical complet doit être réalisé avant de commencer le traitement.

Mésothérapie : un cocktail de vitamines pour vos cheveux

La mésothérapie capillaire consiste à injecter un mélange de polyvitamines directement dans le cuir chevelu. Le « cocktail » injecté est spécialement formulé pour répondre aux besoins du patient. Il peut contenir des éléments comme la biotine, le zinc ou de la vitamine B. L’objectif de la mésothérapie est de nourrir les follicules pileux. Cela permet de ralentir la chute des cheveux tout en favorisant la croissance de nouveaux cheveux.

A lire :   Comment se fait la conservation des vaccins anti-covid ?

Les résultats de la mésothérapie varient d’un individu à l’autre. Certains patients rapportent une amélioration notable en quelques mois. D’autres auront besoin d’un traitement prolongé pour voir des effets significatifs. Les résultats ne sont généralement pas permanents. Des séances d’entretien sont souvent nécessaires pour maintenir les résultats obtenus.

Dermopigmentation : l’art du camouflage

La dermopigmentation est une technique de tatouage médical. Elle simule la présence de cheveux en insérant des pigments dans la couche superficielle du derme papillaire. Des pigments spécialement formulés pour correspondre à la couleur naturelle des cheveux du patient sont injectés dans le derme du cuir chevelu. Cela permet de créer l’illusion d’une bonne densité capillaire.

Cette technique est adaptée aux personnes souhaitant masquer des zones clairsemées ou des cicatrices sur le cuir chevelu. Avec le temps, les pigments peuvent s’estomper. Des séances de retouche peuvent donc être nécessaires.