malade de Parkinson

Avec l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population qui en découle, la maladie de Parkinson progresse et touche de plus en plus de personnes chaque année. Une étude parue en 2015 a montré que le nombre de cas recensés en France a plus que doublé entre 1990 et 2015. Cette pathologie neurodégénérative touche plus souvent les hommes que les femmes et les spécialistes estiment qu’en 2030, une personne sur 120 de plus de 45 ans pourrait être touchée.

La maladie de Parkinson n’est pas à proprement parler une maladie mortelle. En témoigne l’âge de décès des personnes affectées qui est, en moyenne, plus important que celui des personnes qui ne décèdent pas des suites de cette pathologie. Très handicapante, elle nécessite donc un accompagnement spécialisé, qui porte sur le long terme, pour limiter l’impact des symptômes sur la vie des patients et amoindrir leurs souffrances. Explications.

La maladie de Parkinson, une pathologie qui progresse

Reflet du vieillissement de nos sociétés, la maladie de Parkinson progresse chaque année. En 2015, c’est 25 000 nouveaux cas qui ont été diagnostiqué dont 17% avaient moins de 65 ans. Après la maladie d’Alzheimer, celle de Parkinson est la deuxième pathologie dégénérative la plus fréquente. Elle se caractérise principalement par une mort lente et progressive des neurones, ce qui entraîne notamment une perte d’autonomie, due à des troubles de la mobilité asymétrique.

La destruction des neurones s’opère essentiellement dans une région spécifique du cerveau, appelée la substance noire. Responsables de la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel à la motricité, la diminution de leur nombre induit de multiples symptômes moteurs qui affectent la coordination ou le contrôle des membres. l’accompagnement d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson est donc très spécifique et doit répondre aux problématiques induites par des conséquences physiques très contraignantes.

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Des symptômes handicapants

Les symptômes moteurs sont les premiers et les plus visibles des signaux manifestant la maladie de Parkinson chez les patients. Le premier d’entre eux est l’akinésie qui se caractérise par des difficultés à coordonner les membres pour réaliser des mouvements complexes et une lenteur permanente des gestes effectués. On observe aussi une rigidité musculaire, l’hypertonie, ou des tremblements, souvent localisés au niveau des extrémités des membres. Dans les phases avancées, la marche peut devenir très difficile et un trouble de la déglutition, la dysphagie, peut apparaître.

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D’autres symptômes non moteurs peuvent accompagner le développement de la maladie. La perte de tonus musculaire entraîne souvent une grande fatigue qui limite les interactions sociales des patients et ouvre la porte à l’isolement. Par ailleurs, des fuites urinaires ou des insomnies impactent souvent le moral des malades qui doivent donc être suivis régulièrement et bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour leur faciliter le quotidien.

Une prise en charge indispensable

Une fois la maladie de Parkinson diagnostiquée, le suivi et l’accompagnement des patients doit être prioritaire dans la mise en place d’un environnement propice à la perpétuation de la vie. Le diagnostic précoce par le médecin traitant est déterminant pour permettre à la famille et aux proches de s’investir dans l’accompagnement du patient. Pour les y aider, des entreprises comme Marguerite proposent un service complet qui regroupe diverses compétences sociales, paramédicales, d’écoute et d’aménagement d’habitat pour construire avec les aidants, des solutions efficaces pour le maintien à domicile des patients.

Son offre regroupe différentes formules pour s’adapter à toutes les situations et les profils. Du simple conseil à la visite à domicile régulière, chacun peut ajuster le service à ses envies et à son projet de vie. Justifiant d’une expérience de 25 ans dans le service à la personne, Marguerite dispense ses conseils sur les décisions à prendre en ce qui concerne la résidence, établit des programmes de visite ou suggère des aménagements particuliers du logement du patient pour lui simplifier le quotidien et apporter un peu de chaleur humaine aux patients.