tiers payants

La gestion des tiers payants fait partie intégrante de l’activité professionnelle des médecins, infirmiers libéraux, chirurgiens dentistes et de tout autre professionnel de la santé. Ceux-ci pratiquent au quotidien le tiers payant dans la facturation des honoraires. Néanmoins, le tiers payant est synonyme de rejet de caisse ou de factures impayées. Focus sur la gestion des tiers payants et l’importance de l’externaliser.

Les tiers payants

Depuis 2017, le tiers payant a été rendu obligatoire pour certains soins au titre des affections de longue durée ou de la maternité. Afin de bénéficier de cette modalité, le patient doit présenter une carte vitale au professionnel. Ce dernier adresse par la suite une feuille à l’assurance maladie. Le tiers payant permet aux patients de ne pas avancer la part remboursée par les complémentaires santé et l’assurance maladie. Il est obligatoire dans certaines situations comme le cas des patients atteint de maladie professionnelle, d’accident de travail, d’une affection de longue durée et sollicitant une aide médicale d’état.

La mauvaise gestion de cette modalité peut avoir de lourdes conséquences sur la trésorerie de l’entreprise. D’où l’importance d’externaliser la gestion du tiers payant. En effet, l’un des inconvénients majeurs de cette procédure est celui des factures impayées et rejetées. Cela engendre donc un temps considérable et une véritable perte de chiffre d’affaires. Il faut dire que malgré tous les efforts, il est fréquent que les factures soient rejetées pour plusieurs raisons.

Néanmoins, il faut préciser que le tiers payant est apprécié par les patients, surtout par les plus modestes ou ceux qui ont une situation précaire. De plus, grâce aux modalités de facturation et au logiciel de retransmission se rapportant au tiers payant, le cabinet obtient un règlement inférieur à 5 jours. Cet avantage est valable après avoir envoyé les feuilles de soins électroniques à la mutuelle des patients et aux caisses de sécurité sociale.

calculatrice tiers payant

Les rejets tiers payants et factures impayées

Il faut remarquer qu’il existe une multitude de motifs de rejet tiers payants. Entre autres, il peut s’agir de prescripteur inconnu au référentiel, de l’opposition au chèque bancaire, de l’ETM connue ou non connue ou de la non-existence de conventionnement. Dans certains cas, il peut être également question d’une facture déjà réglée, des droites caisses expirées ou d’un bénéficiaire inconnu dans la BDO.

Au regard de cela, le traitement des rejets et impayés doit suivre plusieurs étapes. Entre autres, il faudra traiter les données de télétransmission, vérifier les retours, analyser le motif de rejet et faire le recyclage des factures. Ensuite, il faudra procéder au suivi des paiements, aux relances au niveau des mutuelles et des caisses et à un bilan mensuel du traitement des rejets. Cela implique donc une gestion administrative méticuleuse et cela peut s’avérer chronophage pour ces professionnels.

A lire :   Sécurité alimentaire : à quoi servent les tests d'analyses agroalimentaires ?

Externaliser la gestion du tiers payant

Une des meilleures solutions pour remédier au rejet des tiers payants et optimiser la gestion de cette modalité est d’externaliser sa gestion. Cela consiste à déléguer la récupération d’impayés, la télétransmission, la gestion des rejets ainsi que la facturation selon la situation choisie. Ces entreprises, disposent des spécialistes qui sont principalement formés à la gestion des impayés dans le secteur de la santé. Ils effectuent le recouvrement des factures à la place des professionnels de la santé.

Cela limite ainsi les pertes financières et diminue les tâches administratives. C’est également une excellente option pour mettre fin au stress concernant la gestion des éventuels litiges et des factures impayées. Toutefois, pour garantir l’optimisation du budget de cabinet, il est recommandé de bien choisir l’entreprise qui se chargera de la gestion du tiers payant. Il faudra miser sur la garantie de paiement, la disponibilité et la notoriété de l’entreprise.